Un patrimoine à entretenir

Découvrez l'histoire, les caractéristiques et les points communs de ce maillage routier. 

L’enjeu de ce réseau est de permettre des liaisons structurantes à l’échelle des départements. Cela exclut donc le réseau magistral de l’État (A86, A 13, RN 12, RN10) qui est destiné aux déplacements à l’échelle suprarégionale et le réseau des communes qui relève d’un intérêt purement local.

Un peu d'histoire...

Historiquement, la taille des départements avait été calculée pour que le chef-lieu puisse être atteint en une seule journée de cheval. La notion de déplacement est donc intimement liée à ce périmètre institutionnel et l’échelon départemental doit rapidement  contribuer à l’entretien des voies de communications.

Le département devient collectivité à la fin du 19ème siècle et le chemin départemental (CD) est créé en 1938, permettant aux communes de s’affranchir de la charge de leur désenclavement viaire.

La route départementale : une liaison privilégiée par les automobilistes

La route départementale devient donc une liaison privilégiée entre les communes et les bassins de vie. 

Ce patrimoine est évolutif et l’État a procédé au déclassement de nombreuses routes nationales depuis les années 70-80, ce qui a amplifié le rôle et l’importance du réseau départemental. Ce réseau continue d’évoluer en permanence, au regard des enjeux de développement des territoires, en fonction de l’intérêt stratégique de chaque voie et du niveau de service qui s’y attache.

Le maillage routier altoséquanais se développe dans un milieu plus urbain, donc plus dense que celui des Yvelines, avec des voies dont le trafic peut être extrêmement important (la route départementale 7 de Villeneuve-la-Garenne à Issy-les-Moulineaux supporte jusqu’à 60 000 véhicules par jour).  Le territoire des Hauts-de-Seine fait l’objet d’un maillage en transport en commun plus développé et l’alternative à la voiture s’y avère plus facile pour les déplacements que dans certains secteurs yvelinois.

Des routes avec des points communs

Il existe néanmoins, dans les deux départements, des constantes communes, comme les grands franchissements (Seine, autoroutes, voies ferrées) qui constituent des axes à fort trafic que l’on retrouve dans de nombreuses communes des deux territoires de Boulogne-Billancourt à Mantes-la-Jolie.


Les deux départements sont soumis, localement, à des difficultés de capacités d’écoulement de la circulation, avec des trafics variant entre 20 000 et 60 000 véhicules par jour. A ce titre, le transfert de l’exploitation à l’Établissement permettra de disposer d’une approche plus globale et plus cohérente dans la gestion des voiries des deux départements.

Les routes en chiffres

  • 1915 km de route,
  • 750 ouvrages d’art (ponts, passages souterrains, murs de soutènement),
  • 1070 carrefours à feux : 717 dans les Hauts-de-Seine et 353 dans les Yvelines,
  • 250 ouvrages de signalisation (portiques ou potence permettant à l’usager de disposer de panneaux en surplomb ou à proximité directe de la voie circulée).